Après la description élogieuse de Yoann Court, Brest On Air nous dresse un portrait plus mitigé d’Alexandre Mendy, qui n’aura pas laissé un souvenir impérissable dans la tête des supporters bretons.
Sa saison avec Brest
Alexandre Mendy a rejoint le Stade Brestois en fin de mercato, et il a d’emblée été accueilli avec méfiance. Outre ses expériences passées, c’est l’attitude du joueur qui a soulevé des doutes : l’affaire a mis près d’un mois à se régler, et tous les échos médiatiques semblaient indiquer que c’est essentiellement parce que le joueur ne voulait pas réellement venir à Brest. Il est donc finalement arrivé à reculons… Et c’est malheureusement une attitude qu’il a gardé durant toute la saison. Son pénalty tiré et raté face à Reims en est peut-être la meilleure illustration. Forcément, ce n’est pas un bon souvenir pour les supporters brestois. Quand ton équipe joue le maintien, tu ne peux pas te permettre d’avoir un joueur nonchalant et qui fait peu d’efforts – tant sur le plan défensif que sur le plan offensif. Est-ce que c’était une question de motivation ou son style de jeu ? Difficile à dire.
Son profil atypique
C’est un joueur qui ne se procure quasiment aucune occasion par lui-même, malgré trois buts inscrits, assez beaux par ailleurs. C’est assez frustrant, parce qu’on a quand même eu l’impression d’avoir un garçon pas spécialement maladroit devant le but ou dans la surface, mais il n’a pas forcément mis les ingrédients pour le montrer. Son gros point fort reste évidemment son gabarit imposant. On l’a vu par intermittence capable de bouger des défenses centrales bien organisées, et c’est pour cela qu’on l’avait recruté d’ailleurs. En plus de ce gabarit impressionnant, il a également montré une capacité à jouer dos au but et à conserver le ballon. Malheureusement, ses trop nombreux mauvais choix sont venus gâcher son travail.
Un joueur taillé pour la Ligue 2 ?
Son efficacité devant le but est tout de même intéressante. Certes, il ne met que trois buts la saison dernière mais il n’a pas dû avoir plus de quatre occasions franches à se mettre sous la dent. S’il parvient à se motiver et à s’impliquer davantage dans le jeu offensif de son équipe, ça peut tout de même être une belle pioche pour le SM Caen. Son profil peut sans doute mieux coller à la Ligue 2, qui est un championnat moins technique que la Ligue 1. Mais il ne faut pas s’y tromper : Pascal Dupraz récupère un attaquant en échec, qui voit peut-être là sa dernière chance de prouver qu’il peut s’imposer au plus haut niveau.