L’attaquant caennais, arrivé dans les derniers jours du mercato estival, est convoqué pour la première fois dans le groupe ce samedi à Niort (19 heures). Il raconte son arrivée en Normandie.
Comment te sens-tu physiquement deux semaines après ton arrivée à Caen ?
Je me sens bien. J’ai pu rattraper le retard pendant la trêve internationale ces quinze derniers jours et recharger les batteries. J’avais du retard parce qu’avant de venir, je n’avais disputé que des matchs de préparation avec Bordeaux. Un peu hors de rythme. Maintenant, je suis prêt a être dans le groupe.
Tu te sens prêt à débuter une rencontre ?
Ce n’est pas à moi de le dire, mais physiquement et mentalement je suis prêt. J’ai hâte de débuter avec mes nouvelles couleurs rouge et bleu.
Cette arrivée à Caen va permettre de te stabiliser, aussi bien professionnellement que sur le plan perso ?
Oui, je ne suis plus prêté. J’ai signé 4 ans. Le but pour moi c’était de se poser avec un bon projet. C’est ce que le Stade Malherbe m’a offert. Ce qui compte, c’est ce que le coach et le président m’ont témoigné. Beaucoup de confiance. Bouger de club en club ces derniers temps, ce n’était pas top pour ma vie de famille avec ma femme et mes deux enfants. C’est un vrai choix de vie que de venir à Caen. Le fait de m’installer pour du long terme, c’est ce qu’il y avait de mieux pour moi. Je suis posé.
Tu arrives dans un groupe avec déjà plusieurs attaquants qui performent. La concurrence va être rude ?
Oui, mais partout ou j’étais dans le passé, c’était comme ça aussi. Il faut faire avec dans le football. Il y a beaucoup de bons joueurs dans cette équipe. C’est plus facile d’arriver dans un groupe qui tourne bien que dans un groupe qui est en difficulté.
Qu’est ce que tu penses pouvoir apporter de plus ?
Le joueur que je suis. Il n’y a pas trop ce profil dans l’équipe. Garder le ballon dos au but principalement, jouer aussi la profondeur. Je peux faire partie d’une attaque à deux comme à trois.
Tu serais venu à Caen sans le nouveau projet porté par Pierre-Antoine Capton et Olivier Pickeu ?
Je ne sais pas. C’est sur que le projet c’est un vrai plus. J’avais déjà eu des contacts avec le Président Pickeu quand il était à Angers, mais ça n’avait pas pu se faire pour différentes raisons. Caen mérite d’être en Ligue 1. Je suis là pour le projet et les personnes qui le portent.