Transféré au Lokomotiv Moscou contre 7 millions d’euros l’été dernier, Alexis Beka Beka raconte son quotidien depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie, dans les colonnes du journal L’Equipe. Malgré des rumeurs de départ vers la Turquie, l’ancien milieu de terrain caennais a privilégié la stabilité.
« Je n’avais pas envie d’être prêté quelques mois. Je suis jeune, le club a confiance en moi et j’ai beaucoup joué. Je n’ai pas été perturbé car ma vie n’a pas changé à Moscou, même si ça me fait de la peine de voir qu’un pays est attaqué et que des gens souffrent. Il y a toujours les derbys avec de grosses ambiances, dans des enceintes magnifiques. Les gens continuent de vivre, de faire la fête, ce qui m’a d’abord surpris. Si la France était en guerre avec un pays frontalier, je pense que ce serait particulier mais pas ici. On fait de longs déplacements et on ne se sent jamais en insécurité. Seuls les aéroports proches de l’Ukraine sont fermés et pour aller à Rostov, on a dû faire plus de 15 heures de train. Le déplacement le plus long de ma vie. En plus, on a pris une bonne raclée (défaite 4-1 ndlr) ! »