Les temps sont durs pour les anciens entraîneurs malherbistes. Alors que Fabien Mercadal a officiellement été remercié par l’USL Dunkerque ce lundi, l’avenir de Patrice Garande à Toulouse s’écrit désormais en pointillés…
Entre Fabien Mercadal et la direction dunkerquoise, il y avait de l’eau dans le gaz depuis plusieurs semaines. Si bien que les deux parties ont décidé d’officialiser leur rupture d’un commun accord hier soir : « Les deux parties se sont entendues sur cette décision commune après une longue et éprouvante première saison de Ligue 2, couronnée d’un maintien acquis lors de la dernière journée. L’USLD remercie Fabien Mercadal pour cette cinquième saison passée sur le banc du club et pour avoir atteint l’objectif principal qu’était le maintien en Ligue 2. » Des dissensions sur la politique sportive étaient apparues au cours d’une saison minée par des ennuis économiques et la menace d’une relégation administrative en National 1. Après le maintien obtenu face à Toulouse lors de la dernière journée, Fabien Mercadal s’était d’ailleurs tourné vers la tribune présidentielle le poing serré, d’un air de défi. Les déclarations du technicien à l’issue de la rencontre avaient laissé peu de place au doute : « Je sais que tout le monde n’est pas d’accord avec moi et je sens qu’il y en a de moins en moins ».
Toulouse « en pleine réflexion » pour Patrice Garande
Sous contrat à Toulouse jusqu’en 2022, Patrice Garande n’est pas non plus certain de continuer l’aventure : « Contractuellement, il me reste un an. Après, ce n’est pas moi qui décide. On va prendre le temps de la réflexion, prendre un peu de recul, discuter » déclarait-il après la fin du barrage retour contre Nantes. Et les propos du président Damien Comolli ne sont pas beaucoup plus rassurants : « Nous avons décidé de nous donner du temps. Nous sommes en pleine réflexion. Autant lui, que moi et l’actionnaire. » Malgré une montée en Ligue 1 loupée pour un petit but, le bilan comptable semble pourtant positif (3e du championnat, meilleure attaque). Et le challenge était relevé, puisque Patrice Garande héritait d’une équipe en perdition, reléguée en deuxième division après une terrible série de 18 défaites en 19 matchs toutes compétitions confondues. Mais l’entraîneur toulousain pourrait faire les frais de son fort caractère : le site LesViolets.com rapporte qu’il ne fait plus l’unanimité au sein des joueurs en raison de différents conflits internes. Des soucis déjà rencontrés lors de son passage au Stade Malherbe…