Six petits points d’avance sur la zone rouge. C’est la marge que possède le Stade Malherbe à l’aube de la 30e journée de Ligue 2 et un déplacement sur la pelouse de Châteauroux, la lanterne rouge (ce samedi, 20 heures). Pascal Dupraz et ses joueurs sont dos au mur. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match de l’entraîneur caennais.
Le maintien, l’invité surprise de la fin de saison
« On a un objectif clairement avoué. Qu’on n’avait pas jusque là. Il peut être dissipé très tôt. Pour cela, il faut vite renouer avec la victoire. C’est un match très important à livrer ce week-end à Châteauroux. Nous devons confirmer un rang. Il y aura un premier élément de réponse à la fin du match de demain. Je ne veux pas parler de Châteauroux, de leur situation. Il nous manque des points. On doit le combler. Point. »
Les manques du Stade Malherbe
« Sur les trois derniers matchs, on manque de solidité défensive et on n’arrive pas à marquer des buts. Nous sommes dos au mur. Il est temps d’arrêter de parler. Il est temps d’agir. Nous avons notre sort entre nos mains, nos pieds et nos têtes. Il faut une rigueur absolue et de l’enthousiasme. Malgré tout, on a fait beaucoup de progrès dans le jeu. Mais on ne gagne pas. Lorsqu’on gagnait en début de saison, on disait qu’on ne jouait pas bien. Donc on a essayé de bien jouer. Quelle bêtise ! »
Le spectre d’un licenciement en cas de futurs mauvais résultats
« Le spectre que vous évoquez ne me fait pas trembler. Je ne suis qu’entraîneur. Je ne suis pas décideur. C’est le cadet de mes soucis. J’ai tremblé deux fois dans ma vie. Quand j’ai fait un infarctus et une syncope. Ce n’est pas le foot qui va me faire trembler. De plus, je n’ai pas l’impression que les joueurs abandonnent le coach. »