Une septième place au mois de mai et un début de saison canon avant enrayement de la machine… le Stade Malherbe a connu une année 2022 partagée entre espoirs et déceptions. Voici dix résolutions, plus ou moins sérieuses, à prendre pour 2023.
- Mettre Anton Salétros dans les meilleures conditions
Il faut croire que la stratégie de recrutement de Toulouse a donné l’idée à Yohan Eudeline de se tourner vers une région au rapport qualité-prix généralement imbattable. Débarqué libre en Normandie auréolé d’un statut d’international A (une sélection en amical en 2020) et considéré comme un des meilleurs milieux de terrain du championnat norvégien, le Suédois de 26 ans a tout l’air d’une bonne pioche sur le papier pour n’importe quel club de Ligue 2. Désormais, reste à voir son acclimatation, mais aussi son rôle dans l’entre-jeu caennais, rarement dominant avec ballon depuis la baisse de régime de Jessy Deminguet.
𝗔𝗻𝘁𝗼𝗻 𝗦𝗮𝗹𝗲́𝘁𝗿𝗼𝘀 à Caen ! Le gros coup ?
L'année 2023 ne pouvait pas mieux commencer.
Le milieu suédois, si dominateur dans le championnat norvégien, vient de rejoindre Caen 🇫🇷 librement en provenance de Sarpsborg 🇳🇴.
Pourquoi est-ce une recrue si spéciale ?
— Sproutniksen – Rémi (@SN_Scout) January 4, 2023
- Dénicher l’attaquant de soutien tant attendu
C’est LE serpent de mer depuis le départ de Nuno Da Costa au mois de juin dernier. Les dirigeants caennais recherchent toujours leur perle rare, indispensable à l’animation offensive du 3-5-2. Si les possibilités seront assez limitées cet hiver, le club ayant plus besoin d’un renfort de long terme que d’un indésirable prêté pour 6 mois, l’été à venir risque de s’avérer crucial. Qu’il débarque de National, de Scandinavie ou de l’AJ Auxerre, chaque match du SMC rappelle que le chaînon manquant offensif sera indispensable pour espérer un dénouement heureux à la saison prochaine.
- Offrir ses premières minutes à Yannis Clémentia
Cadre de la réserve, promu deuxième gardien après le prêt de Sullivan Péan à Dunkerque, l’international martiniquais attend toujours ses premiers instants avec les pros en rouge et bleu. Au club depuis 2020, l’ancien niçois est passé proche d’être aligné contre QRM début octobre, mais la trêve internationale avait permis à Mandréa de se requinquer pour revenir en forme de sa blessure à Grenoble. Avec l’élimination en Coupe de France, les chances s’amenuisent encore un peu plus… Il serait pourtant de bon ton de trouver un moment pour récompenser un joueur à la mentalité irréprochable et intégré sur le long terme au projet, puisque prolongé l’été dernier jusqu’en 2025.
- Faire confiance à la génération 2004
Au printemps dernier, on ne pouvait s’empêcher de promettre un avenir radieux aux joueurs de Nicolas Seube, battus de peu dans une finale de Gambardella qu’ils auront dominée contre toute attente. Alors qu’ils pouvaient espérer engranger du temps de jeu dans une équipe trop limitée pour réellement se mêler à la course à la montée, il est étonnant de constater que Brahim Traoré, Norman Bassette et Noé Lebreton n’aient pas déjà intégré la rotation, en attendant que Mohamed Hafid et Diabé Bolumbu ne leur emboîtent le pas. Pour le bien de ces jeunes pousses à fort potentiel, comme pour celui de Malherbe et du projet de valorisation de la formation porté par la direction, 2023 devra passer par eux.
- Enfin battre Valenciennes, Sochaux, Pau ou Dijon
Depuis son retour en Ligue 2, le SMC n’a jamais perdu contre Amiens et Nîmes (hors promus et relégués de cette saison). À l’inverse, il n’est parvenu à vaincre aucun de ces quatre adversaires : 4 nuls et 2 défaites face aux Nordistes, un nul et 4 défaites face aux Doubistes, 2 nuls et 3 défaites face aux Béarnais, 2 défaites et un nul face aux Bourguignons… Mettre fin à au moins une de ces séries serait une idée judicieuse, tandis que les Caennais iront boucler leur phase aller au stade Bonal ce samedi 14.
- Ne pas encaisser un but d’un ex
Fâcheuse habitude des dernières saisons, voici une autre série à laquelle un dénouement proche serait le bienvenu. Rien qu’en 2022, Jordan Adéoti a clos la correction à Laval d’une frappe imparable, après que Jordan Tell ait honoré la tradition depuis le milieu de terrain à Grenoble, suivant les traces de Malik Tchokounté avec Dunkerque en avril (aujourd’hui à Nîmes). Avec également Bénézet (Nîmes), Gonçalves et Diaw (Laval), Appiah (Saint-Étienne), Chahiri et Mbala (Paris FC), Pi (Dijon), Armougom et Yatabaré (Sochaux), Ben Youssef (QRM), Shamal et même Callens (Annecy), voire Leautey (Amiens) et Operi (Le Havre) passés par la réserve… il y a foule. Alors à qui le tour ?
- Prolonger Ibrahim Cissé et Jessy Deminguet
Ce qui permettrait de les impliquer de nouveau dans le projet, et de prendre un joli billet sur leur départ. On peut toujours rêver.
- Gagner le derby retour à la maison
Parce que quitte à voir le HAC monter avec un jeu séduisant et un engouement retrouvé, autant pleurer la tête haute.
- Organiser un concert d’Orelsan au stade d’Ornano
Le rappeur n’a jamais été aussi populaire, et semble n’avoir jamais été aussi proche du SM Caen. Clips tournés dans les tribunes en plein match ou sur la pelouse, séance de dédicaces à la boutique, série produite par Pierre-Antoine Capton… Et si 2023 était la bonne année pour enfin voir Orel enflammer d’Ornano ? D’après les bruits qui circulent, le souhait de toute une région pourrait bientôt devenir réalité.
- Placer un mot compte triple avec 3 lettres à 10 points
Un petit whisky pour le yakuza qui allume le jukebox ?
La #TeamScrabble même jusque dans l’avion pour aller à Bastia 🛫 #SMCaen #TeamSMC pic.twitter.com/ZqzxNgA1LC
— Stade Malherbe Caen (@SMCaen) December 26, 2022