Nicolas Seube : « J’avais demandé aux joueurs de faire lever le public »

crédit photo : Simon Abraham - Malherbe Inside
crédit photo : Simon Abraham - Malherbe Inside

Au terme d’un match complètement fou (3-3), Caen et Rennes ont dû se départager lors d’une séance de tirs au but. Et ce sont les joueurs de Nicolas Seube qui l’ont emporté, décrochant ainsi une place en finale de Gambardella, le 7 mai prochain au Stade de France. Découvrez la réaction de l’entraîneur caennais après la rencontre.

« Je ressens de la fierté pour ce que les joueurs ont accompli. La première chose que j’ai fait après le cinquième tir au but, c’est aller voir l’adversaire. Après, il y a eu l’envahissement de terrain, c’est arrivé de partout… J’avais demandé aux joueurs de faire lever le public, je crois qu’ils ont rempli le contrat. Je suis très heureux pour la formation et l’ensemble des éducateurs. La locomotive c’est l’équipe première. Et quand l’équipe première va mieux, les jeunes se mettent au diapason car ils ont des référents. Les joueurs sont allés la chercher car sur le papier, il y avait des mecs de Ligue 1 en face. Il fallait se la coller pour rivaliser en terme de poids et de vitesse !

« On a des joueurs de talent »

« On les a fait douter dès l’entame de match. On avait décidé d’aller les chercher plus haut que ce qu’ils ont pu connaître lors des tours précédents. L’équipe a été très agressive sur le porteur, il ne fallait pas les laisser dans le confort car ils étaient techniquement supérieurs. À la mi-temps, je leur ai dit qu’on aurait rêvé être à 2-2 en début de match. J’étais plus inquiet à 2-3, mais il y a eu des ressources. On a aussi des joueurs de talent : Momo Hafid distille encore une passe qui fait mal et Norman Bassette obtient un penalty. »

« La séance de tirs au but, on ne l’avait pas travaillé »

« La séance de tirs au but, on ne l’avait pas travaillé. C’est impossible de travailler ça. Il y a 10 000 personnes dans le stade, comment voulez-vous reproduire les mêmes conditions à l’entraînement ? C’est impossible. Et puis l’enjeu, la peur de rater car derrière il y a le Stade de France. Les joueurs ont été plein de courage. Moi je n’ai jamais osé tirer de ma vie. Et pourtant, on s’est qualifié trois fois aux tirs au but en 2005 quand on est arrivé en finale au Stade de France… »

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