Le Stade Malherbe entre en lice en Coupe de France ce mercredi 20 janvier. Déplacement à Guingamp pour le compte du 8e tour. L’entraîneur caennais Pascal Dupraz a haussé le ton en conférence de presse d’avant-match. Face à des joueurs trop transparents à Ajaccio, il veut « faire des choix forts ».
Son coup de gueule sur le manque de constance
« Je vais davantage signifier mon mécontentement maintenant. Je vais faire des choix forts. Il nous reste 18 matchs et la coupe. Le turnover, à un moment c’est bon. Je vais m’attacher à regarder la compétitivité des joueurs à leur poste. Il y a des joueurs qui ont été transparents contre Ajaccio, je ne vois pas pourquoi je leur donnerai davantage de temps de jeu. On ne peut pas être compétitif une fois tous les cinq matchs. Il faut de la constance dans les performances. Je ne vais pas toujours protéger le groupe en permanence. Chez les jeunes, il ne faut pas s’attendre à une constance dans les performances, plutôt des progrès et c’est le cas. Pour les joueurs plus expérimentés, j’en attends plus. »
L’importance de la Coupe de France
« C’est une compétition importante, même si elle est bizarre cette année. Si j’étais joueur, je me montrerais à mon avantage pour pouvoir jouer contre la meilleure équipe de France, le PSG, au prochain match. Ce match pourrait venir égayer la morosité ambiante à cause de la situation sanitaire. »
Qui va jouer ?
« On ne va pas prendre le match de Guingamp à la légère, on a besoin de gagner des matchs. Rémy Riou va jouer demain. Je ne vais pas faire tourner. Nous n’avons pas assez de résultats depuis un mois et demi. Je veux l’équipe la plus compétitive possible. C’est possible qu’on voit Johann Lepenant, ce qu’il fait est bien. Sa simplicité et sa discipline me plaisent. Il est toujours à chercher le mouvement dans le jeu. Il y a de très bons jeunes au Stade Malherbe, il en fait partie. Faire jouer Benjamin Jeannot ? Je ne sais pas. C’est un risque d’ajouter un attaquant en enlevant un milieu, avec notre perméabilité tellement évitable actuellement qu’elle en devient grotesque. »
Découvrez ci-dessous le point sur les absences, à la veille de la rencontre.