Encore un match de haut de tableau pour le Stade Malherbe. Les Caennais reçoivent Grenoble, 5e au classement, au stade d’Ornano demain soir (19 heures). L’heure est à la confirmation, après un bon point du nul ramené de Metz lundi. Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match de Stéphane Moulin.
Du mal à confirmer les bons résultats
« Il faut toujours gagner. On aurait bien aimé le faire à Metz lundi. C’est l’un des rares matchs nuls ou l’on n’a pas de regrets. Demain, on a encore un adversaire qui est devant nous au classement. Ces derniers temps, c’est toujours le cas. À nous d’être au niveau. On est capable de rivaliser avec les meilleurs. Mais on n’est pas sur de battre les équipes supposées moins fortes que nous. Dans notre parcours, il y a beaucoup trop de matchs nuls. Ceux de Laval et Saint Étienne récemment me gênent par exemple. Pour être tout en haut, il faut davantage de victoires. On sent qu’il ne manque pas grand chose. »
Quelles ambitions ?
« Le groupe avance, progresse. Mais pour tutoyer le graal, il faut continuer de travailler. On a envie d’affirmer nos ambitions, mais on n’a pas toujours montré qu’on a les armes pour. Sur chaque match dans ce championnat, il y a toujours des imprévus. Toutes les équipes subissent cela à un moment donné. La hiérarchie n’est pas si marquée qu’en Ligue 1. Bordeaux a perdu contre Niort. Le PSG ne perdrait pas contre Angers. Pour réussir une saison pleine, il faut plein d’éléments favorables. Face à Laval, Bastia et Saint Étienne, on a pris deux points sur neuf. Compte tenu de la physionomie des matchs, ce n’est vraiment pas assez. On n’est pas loin, on doit garder l’espoir. Mais dans le même temps, ces mésaventures se répètent. C’est dur d’avoir un avis tranché sur nos ambitions. »
L’adversaire, Grenoble
« C’est une équipe solide, sûre de son jeu et de ses forces. Elle navigue de manière régulière, sans catastrophe, sans exploits non plus. Mais ils sont toujours présents. Ils ont eu chaud l’an dernier, ça les a mis en garde pour la saison actuelle. C’est un vrai club de Ligue 2, et ce n’est pas péjoratif. Ils ont une bonne base. »
Quel temps de jeu pour les joueurs en fin de contrat ?
« Pour Jessy Deminguet, évidemment qu’on a discuté ensemble. Il est rémunéré par le club, il fait son travail, comme tous les autres. Je ne doute pas qu’on peut compter sur lui. Benjamin Jeannot lui s’entraîne aussi avec le groupe. Nous avons la volonté de mettre en avant des garçons qui seront dans le projet la saison prochaine. En terme de relationnel, il n’y a aucun soucis avec les joueurs, y compris ceux qui ne jouent pas. »