Furlan : « Créer une identité pour que le peuple ait envie d’adhérer »

crédit photo : Simon Abraham - Malherbe inside
crédit photo : Simon Abraham - Malherbe inside

« Monsieur Capton a dit, je ne veux pas voir la casquette à l’envers » : c’est un Jean-Marc Furlan plaisantin, qui a été intronisé ce mercredi à la tête de l’effectif malherbiste pour les deux prochaines saisons. Voici ce qu’il fallait retenir des déclarations du nouvel entraîneur lors de sa conférence de presse.

Un départ d’Auxerre difficile à vivre

« Mon départ d’Auxerre a été un moment très difficile. L’AJA n’était pas monté depuis 10-12 ans et les anciens me disaient qu’ils n’avaient jamais connu pareil engouement. J’étais complètement détruit lors de mon licenciement après ce fameux doigt d’honneur, car on n’était pas relégable lorsque je me suis fait virer. Pendant trois ou quatre mois, j’étais mélancolique, triste. Mais ce n’était pas une dépression. Me voilà arrivé à Caen. Ce qui me surprend, c’est qu’ici, vous aimez le football. Il y a du monde en salle de presse alors qu’à Auxerre, on était quatre (rires). Le seul endroit où je ne suis pas allé en tant que joueur et entraîneur, c’est en Normandie. J’ai fait tout l’Hexagone, sauf ici. »

Les raisons de son arrivée à Malherbe 

« Je voulais habiter près de la mer (rires). Non, en vrai, j’ai regardé beaucoup de matchs ces derniers mois. Beaucoup Caen. Ce qui m’a plu, ce sont les qualités techniques des joueurs, notamment sur le plan offensif. C’est déjà très bien d’avoir terminé 5e. J’ai l’étiquette du coach qui fait monter des clubs en Ligue 1 et je veux poursuivre dans cette voie là avec Caen. Le rêve, ce serait de faire monter Caen en Ligue 1. À Brest et Auxerre, ça m’a pris trois ans. »

Sa vision du football

« Certains clubs manquent d’identité. Même en Ligue 1, il y a des stades vides. Quand une ville s’identifie à ses joueurs et à son club de sport, c’est merveilleux. Il y a 15 000 supporters de moyenne au stade à Caen, c’est fort. Mais il faut que l’on fasse 20 000 (rires). Ce qui est très important, c’est comment tu gagnes. On est obsédé par ça en France. Mais il faut aussi faire adhérer les supporters, même si tu n’es pas dans les trois premiers. C’est vraiment important. J’ai envie d’être 1er au classement. Mais j’ai aussi envie de faire adhérer les gens à mon projet, à mon football. Ce qui m’intéresse, c’est comment on crée une cohésion collective et une identité pour que le peuple ait envie d’adhérer. »

Sa première mission au SM Caen

« La première des choses, c’est de définir les principes et les protocoles de jeu lorsqu’on va en stage. Et ensuite, je fais des entretiens individuels de 25-30 minutes avec chaque joueur. Les joueurs sont très attachés à la façon dont on peut les faire avancer et progresser individuellement. »

Le mercato à venir

« J’ai souvent fait revenir des joueurs que je connaissais dans mes autres clubs. Il faut qu’on en discute tous ensemble car cela nécessite un accord complet (« On ne pourra pas tous les faire », déclare Olivier Pickeu en riant). Ce n’est pas juste le coach qui décide. Mais quand tu as eu des mecs pendant plusieurs années, ils connaissent parfaitement tes protocoles de jeu. J’ai une quantité de joueurs incroyables qui m’ont appelé pour me demander de me suivre. »

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