Alors que le mercato a fermé ses porters ce jeudi à 23h, Jessy Deminguet est toujours un joueur du Stade Malherbe. Malgré ses envies de départ, aucun prétendant ne s’est aligné sur les exigences financières d’Olivier Pickeu. Retour sur un feuilleton de plus de deux mois…
C’est la fin d’un dossier qui dure depuis le début de l’été au SM Caen. Au mois de juin dernier, Jessy Deminguet annonçait sa volonté aux dirigeants caennais de quitter le club, malgré leur volonté de le conserver. Une « très belle proposition » de prolongation avait été posée sur la table, « pour lui montrer à quel point le club tenait à lui » dixit Pierre-Antoine Capton dans Ouest-France. Oui mais voilà, après 13 années passées dans son club formateur (dont 5 chez les professionnels), Jessy Deminguet avait tout simplement envie d’aller voir ailleurs. En Ligue 1 si possible, où Lille, Strasbourg, Montpellier, Brest et Toulouse lui font les yeux doux.
Deminguet avait refusé de réintégrer le groupe pro
En attendant que le transfert se débloque, le club demande au joueur de reprendre l’entraînement avec l’équipe réserve. Stéphane Moulin souhaitant travailler avec les joueurs pleinement concerné par le projet. Nous sommes alors début juillet. Mais arrivé au mois d’août, voyant les discussions traîner en longueur, l’entraîneur caennais avait voulu réintégrer son ancien capitaine au groupe professionnel. Refus catégorique de Jessy Deminguet, persuadé de pouvoir trouver une porte de sortie. Bien sûr, tous les détails ne sont pas connus et nous nous garderons bien de porter un jugement sur cette décision.
À quand le retour en Ligue 2 ?
Une chose est sûre à l’heure d’écrire ces lignes : Jessy Deminguet va bien rester à Caen. Reste à savoir dans quel état d’esprit et dans quelle condition physique. Et quand pourra-t-il postuler dans l’équipe de Stéphane Moulin, qui devra lui remettre la tête à l’endroit. Dans l’intérêt de tout le monde, le natif de Lisieux gagnerait à réintégrer le groupe pour rejoindre le meilleur club possible. Car difficile de l’imaginer prolonger après un été aussi rocambolesque. En fin de contrat au mois de juin, le joueur sera libre de signer où il le souhaite dès janvier…